Il appert dans plusieurs articles et publicités diverses que les femmes préfèreraient enrayer totalement leurs menstruations, prendre une médication d’anti-dépresseurs ou autres, et ce, parce que je crois que c’est ainsi qu’elles sont habituées à réagir.Rarement ai-je des femmes en thérapie qui viennent explorer les symptômes physiques et ce que leur inconscient pourrait bien tenter de leur laisser comme messages. Quoique nous soyons une minorité croissante, c’est encore bien peu. Elles viennent pour tous les malaises dits psychologiques mais très peu pour les malaises physiques.
En regard de leur SPM, elles ne semblent pas faire un lien entre la sévérité de leurs symptômes et ce qui a pu se passer dans le mois, voire même retourner en arrière, car le courant de l’heure leur montre bien qu’elles devraient prendre une telle médication et que le tour est joué. A quel prix ? Et avec quels effets secondaires ?
Je suis très concernée de voir tant de femmes croire qu’elles n’ont que les médicaments afin de se débarrasser de leurs malaises.
Une minorité croissante, par contre, me confie qu’elles vont vers les approches alternatives. Leur choix les amène à explorer les vitamines, l’homéopathie et une panoplie d’autres belles approches qui traitent l’humain dans son entièreté. Je suis heureuse de les entendre m’avouer qu’elles en ont assez de se faire dire que les anti-dépresseurs sont la ‘soupe du jour’.
J’ai réfléchi aux diverses influences qui ont pu pousser les femmes de notre époque, bombardées qu’elles le sont, de travailler fort, de concurrencer avec les autres, sans oublier qu’elles ont un
long passé de se faire dire de la fermer et de prendre leur pilule. Il me semble apparent que nous nous sommes rangées à l’idée.
Cela me rappelle une vieille idée jadis véhiculée, que lorsqu’un homme est en colère, il s’affirme ; lorsqu’une femme s’affirme, elle est hystérique. Blague à part, saviez-vous que le mot ‘hystérique’ a la même racine étymologique que le mot ‘utérus’ ? Hum… un peu de réflexion à faire…
Une autre conclusion à laquelle j’ose arriver est que nous avons tellement remis notre pouvoir de guérison à la science médicale que, croyez-moi, je tiens en haute estime pour leur capacité à produire des miracles, que nous avons quelque peu laissé tomber notre intuition et notre rapport corps-esprit-âme à nous-même.
Si vous lisez la Dr. Joan Borysenko1, vous allez découvrir une femme médecin qui a décidé d’approcher la souffrance et les maladies d’un tout autre oeil. Elle nous partage une réalité fondamentale, à l’effet que l’humain est bien plus que juste un appareil «physique».
De plus, Caroline Myss , une «médium médicale» est un autre exemple très provocateur pour le monde de la science. Elle est reconnue (par la science médicale) pour être capable de détecter les maladies chez les personnes, et ce, à distance. Je vous invite à reconnaître que certaines réalités, quoique invisibles à notre œil nu, sont belles et bien présentes.
La Dr. Gladys T. McGarey , belle et bien avancée en âge, invite ses patients à entrer en contact avec leurs émotions.
Ces femmes, pour n’en nommer que quelques unes, ont finalement entendu, écouté et compris leur voix intérieure et ont gratifié la science d’une avenue primordiale à contempler : la connexion corps-âme-esprit.
Comme le dit si bien Dr. Wayne Dyer : «Nous sommes des êtres spirituals qui vivons une expérience humaine». Combien vrai !
Je ne peux qu’espérer vous avoir suffisamment inspirées à contempler une nouvelle réalité, celle que nous avons toutes une histoire bien intime qui se cache derrière nos symptômes, mensuels ou autres…
Les femmes se sont tellement battues afin de sortir de la garde-robe que nous avons possiblement atteint l’extrême du balancier et que nous avons tantôt perdu notre résonance avec la nature, avec tout l’appel intérieur à nous respecter et entendre notre vérité.
Chose certaine, ce pouvoir n’est pas perdu. Quoique parfois bien enfoui, il ne demande qu’à se faire inviter dans le quotidien.
Chaque femme que j’ai aidée dans mon bureau avait une histoire bien intime qui se cachait derrière son SPM. Mais vous savez quoi, si nous ne changeons pas, nous demeurons la même, encline à croire que nos souffrances font partie de la malchance ou bien encore issue et résultant de notre bagage génétique.
Le Dr.Deepak Chopra, endocrinologue mondialement connu, dit clairement : «Chaque émotion crée une réaction biochimique dans le corps.» Nous avons trop longtemps oublié que nous avions tous un guérisseur intégré mais nous ne savons pas comment y parler, encore moins l’entendre.
Un autre exemple lorsque le Dr. Bernie Siegel2, oncologue américain, questionne ses nouveaux patients de manière routinière en leur demandant quelles émotions, crises ou drame ont-ils eus il y a quelques années afin d’avoir un cancer ? Malgré la négation de plusieurs, il les rassure à l’effet qu’il y en a toujours un !
Sur ce, j’invite les femmes à s’arrêter et s’entendre différemment. S’il le faut, regroupez-vous avec d’autres femmes désireuses de cheminer et explorez votre réalité.
Je vous souhaite une aventure intérieure sans pareil, qui une fois entamée, ne veut plus se rendormir car les effets positifs continuent leur chemin un peu même sans que l’on s’en occupe.
Chaleureusement vôtre
Pauline Houle
Thérapeute – Auteure
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*SPM : syndrome pré-menstruel
1. Borysenko, Joan. A woman’s book of life .
2. Siegel, Bernie. L’Amour, la Médecine et les Miracles . HTML clipboard